Ne pas avoir de thune disponible pour le trop superflu m'empêche de me lancer dans des projets un peu extraordinaires.
Comme traverser la France pour acquérir cette moto.

Ne pas avoir de thune disponible pour le trop superflu m'empêche de me lancer dans des projets un peu extraordinaires.
Comme traverser la France pour acquérir cette moto.
Ils auront beau supprimer jours fériés, conquis sociaux, services publics, fonctionnaires, il y aura toujours la dette, car il y aura toujours plus d'argent transférés aux riches, et il leur faudra toujours cet outil pour nous asservir, faire peser un joug toujours plus lourd sur nos épaules.
Ou alors ils feront faire ça par une IA.
Et ce sera encore pire.
Parce que, eh, on va pas demander à des gens motivés, compétents, volontaires, de le faire. Imaginez : par la suite, ils risquent de demander une AUGMENTATION pour le TRAVAIL qu'ils ont fourni. Non non non.
Mais il n'aura pas le temps de tester les programmes, puisque chaque série de pièce à sa propre périodicité, et puis si le stagiaire n'a pas l'expérience des différentes machines, ça n'ira pas loin.
Alors il faudra tout reprendre derrière.
Mais on n'aura toujours pas le temps.
Quand je dis 15 ans, je n'exagère pas.
Je travaille sur des machines CN avec des programmes qui ont 15 ans. Que j'actualise. Parce que en 15 y'en a qui y sont allé de leur empilement de corrections, d'ajustement sans commentaires pour de la bidouille, si bien qu'à la fin impossible de produire.
Si on ne s'y prend pas au fur et à mesure, je ne vois pas comment faire évoluer ces programmes au fil du temps. Il n'y a pas de bureau d'étude, nous sommes sous-traitant, on nous envoie ce qu'on a à savoir et pas plus.
Eventuellement, un jour, ils prendront un stagiaire pour se taper le boulot.
La fatigue...
Le programme est ancien. Je me propose de le modifier pour le rendre plus rapide, performant, utiliser moins d'outils (donc moins de temps de démontage/montage/mesure, moins de consommation de plaquettes).
"Ouais mais ça va prendre du temps".
Bah à dans 15 ans alors...
@GustavinoBevilacqua Ca je connais, en soi c'est pas difficile de faire du fraisage.
Disons que là c'est sur commande numérique, ce qui n'est guère compliqué non plus.
Le gros problème c'est la forme que je veux fraiser avec les axes dont je dispose. C'est pour usiner un arc de cercle concave dans une pièce, avec une fraise qui ne peut se déplacer que dans un axe, pendant que la pièce tourne. Il faut que je trouve une équation pour relier la rotation à l'avance sur l'axe qui me donnerait cet arc de cercle.
Je suis en train de me triturer le crâne depuis hier soir avec de la géométrie qui n'est clairement pas de mon niveau. Ou alors je suis définitivement trop rouillé.
Pour faire du fraisage, avec un tour, qui n'a que deux axes de déplacement de la tourelle et une rotation.
Je galère
Échange avec l'infirmière du don du sang hier :
"Alors attention, pas d'effort physique pendant 24h. Vous bossez dans quoi ?
- usine, métallurgie.
- Ah, et il fait chaud j'imagine.
- 35°C derrière les machines.
- pour moi ça compte comme un effort physique, mais vous pouvez pas y couper j'imagine."
Penser un réseau de transport en commun/piste cyclables me semble plus facile dès lors qu'on peut fixer des lieux à des points de convergence, qu'il s'agisse de lieux de production ou de consommation. Sans quoi, on se retrouve à prendre des correspondances etc.
Les temps de travail sont au moins aussi importants, pour éviter les plages surchargées, mais aussi les horaires à la con pour les gens qui s'occupent de ce réseau.
Je pense qu'une transition radicale vers des modes de transport autres que la voiture ne peut se faire tant qu'on laissera les patrons choisir où implanter leurs entreprises et fixer les horaires.
Mes collègues et moi, notre premier impératif pour prendre la voiture : le boulot.
Et les patrons déplacent leur usine un peu comme bon leur semble, là où ils trouvent des avantages : soutien des communes, prix des terrains, fiscalité, etc.
Le bon côté de se lever tôt toute la semaine, c'est que le réveil à 07h passe pour une grasse matinée maintenant.
Les forces de l'ordre je les vois se balader en gros 3008 dans ma campagne. Et ils ont l'air d'avoir la clim.
Penser aux serviles qui raflent plutôt que de désobéir, c'est vraiment une position de merde pour quelqu'un de gauche.
Encore une fois, electoralisme, tout pour être "respectable".
Notons que si demain tous les métiers cités par la personne en question se mettent en grève pour, au hasard, obtenir une meilleure protection au travail contre les effets de la canicule, ce seront les forces de l'ordre qui iront les réprimer et obtiendront en échange des gilets par balle réfrigérés.
Parce que, oui, sur moins d'un centimètre, j'ai 3 points de programmés pour faire le diamètre, comme la machine est vieille et peu fiable, mon diamètre peut ne pas être constant et former un ou plusieurs cônes. Et les micromètres avec assez de précision ont des touches larges chevauchant ces points.
Et comme aucun de ces instruments de mesure n'est récent ni vraiment vérifié, il faut procéder à plusieurs mesures d'un même point pour faire une moyenne des résultats obtenus pour approcher la valeur que l'on cherche.
Alors, oui, on y arrive.
Mais ça prend du temps et de l'énergie pour rien.
Mécanique de précision, mais sans outil de mesure adapté.
La solution ? La débrouille !
Un micromètre à touche fine précis au micron suffirait à prendre toutes les mesures de ma pièce. Mais pas de bol, on n'a pas ce basique.
Donc je dois combiner trois instruments pour réussir à avoir l'information.
Un micromètre au micron au poste de contrôle pour avoir une donnée chiffrée de référence.
Un passamètre pour voir les variations de diamètre tout au long de la pièce une peu finement.
Un micromètre à touche fine au centième pour jauger un peu le cône que ne peuvent pas mesurer les deux autres.
Oh purin la frustration au taf aujourd'hui.
On fait de la mécanique de précision. Ma machine ne sort pas de pièces précises.
1) La machine est mal réglée ?
2) Les pièces sont-elles réalisables sur la machine ?
"On a toujours fait comme ça, au pire on poncera pour ajuster."
Je suis le seul qui tique.
La hiérarchie ne semble pas vouloir prendre le problème à bras le corps : "faut produire !"
Et les collègues, eux, ne tiquent plus. Ceux qui voulaient améliorer les choses sont partis de guerre lasse, les autres se sont fait une raison et laissent tomber.
Je vais finir par faire de même.
Je hais les assurances lucratives privées du système capitaliste.
C'est une faucille de mon grand père. Un petit coup de pierre sur la lame et elle coupait à nouveau assez pour débroussailler un peu une bordure. Mais le fil est un peu torturé, faudra que je le reprenne patiemment.
Et que je refasse un manche.
Mais je suis content de pouvoir de servir de cet outil.
@GustavinoBevilacqua Elle a du vécu, je l'ai chopée d'occasion en sale était, j'ai essayé de sauver ce que je pouvais.